C'est un regard intense qui vous aspire. Les yeux noirs existent. Noirs comme l'ébène et profonds comme un abîme. Quand ils vous fixent, il est impossible de baisser vos propres yeux, vous êtes comme aimanté à ce regard. Tout chez eux vous ordonne de ne rien faire, ne plus bouger et juste, juste plonger dans ses yeux. Vous savez d'instinct qu'il à vu ce que nul autre n'a vu, et vous voulez, vous espérez, vous désirez plus que tout au monde, qu'il vous raconte quoi. Car lui sait. Il a eu une réponse. Ce que vous trouvez le plus étrange, c'est que ce noir n'est pas naturel, avant ce noir il y avait de la lumière, vous le savez, vous le sentez, mais cette lumière à disparue. Il ne s'agit pas d'une image ou d'une métaphore syntaxique, non, c'est réel. Il y a quelque chose qui a aspirée la lumière de ses yeux et les a rendu aussi noirs. La seule réponse qu'il vous donne est qu'il a vu le noir. Un noir si intense que vous ne pouvez même pas l'imaginer. Parfois le cerveau humain nous trompe, il nous leurre parce qu'ils ne peut pas être vide de pensée et d'imagination. Quand on vous parle d'univers infini, vous pensez que vous l'imaginez, mais non, vous ne pouvez pas l'imaginer, c'est hors conception humaine, c'est au delà de l'imagination mais votre cerveau vous laisse croire que vous pouvez pour combler le vide. Ici, c'est pareil, vous pensez pourvoir imaginer ce qu'est ce noir total et absolu, mais non vous ne pouvez pas, vous pourrez aller aussi loin que vous voulez dans votre imaginal, vous ne le pourrez pas. Lui n'a pas eu besoin de leurre pour que son cerveau comble le vide, parce que ce noir il l'a vu. Aussi étrange que cela paraisse, oui il a vu le noir absolu. Un noir ou il n'y a plus ni temps, ni espace. Un noir où la limite de tout ce qui est, c'est vous mêmes. Un noir où la frontière du tout, c'est vous même. Un noir où le bord, c'est votre bord physique. Un noir où votre monde, c’est vous. Et où vous êtes seul.
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